Partir à l’aventure à l’autre bout du monde, ça a l’air excitant, puis plus les jours passent, plus on commence à douter. N’est-on pas fou de partir si loin seul, surtout si on a de grosses difficultés avec l’anglais ? Les heures d’attente dans les aéroports et la distance parcourue ont raison de nous lorsqu’on finit par arriver à Polokwane. C’est là que les responsables de Projects Abroad, nous attendent, derrière la porte vitrée. Leur sourire et leur gentillesse effacent instantanément toute fatigue ou tout doute. Oui, on fait déjà partie de leur vie.


Allez, encore 2h de trajet en voiture pour arriver jusqu’au camp où l’accueil des volontaires et du staff est tout aussi chaleureux. La vue offerte sur le Limpopo est spectaculaire et la piscine nous promet de beaux moments de rigolade entre volontaires.


Dès le lendemain, on est plongé dans le bain, les tâches sont multiples : faire des recherches pour dénombrer les animaux des différentes espèces et les localiser avec le GPS, remplir les réservoirs d’eau, enrouler des fils de fer autour de grands arbres pour les protéger des éléphants, retirer les anciennes clôtures, vestiges du temps où la réserve était encore une ferme… Bref, on ne s’ennuie pas ; mais à côté de cela, les moments de distraction sont nombreux. On peut alors papoter avec les autres volontaires et s’enrichir ainsi de nouvelles cultures, jouer un match de foot au milieu de la brousse, faire un water-polo ; ou simplement s’isoler avec un livre, son Mp3, ou sans rien pour se plonger totalement dans la beauté de l’endroit où l’on vit, avec pour fond sonore les hippopotames, les zèbres, les impalas et autres.


On se lève tôt pour profiter de la « fraîcheur » du matin et on rentre vers 11h lorsque la chaleur devient trop forte. En chemin, on croise nombre d’animaux, en particulier des troupeaux d’éléphants ou d’impalas. On fait parfois la course avec les pintades qui refusent de nous laisser passer. L’après-midi, on se consacre à une autre tâche et là encore on attend que la chaleur diminue. À 18h30, le soir tombe, chacun vaque à ses occupations : faire sa lessive, ses corvées journalières, rédiger le journal du camp …


Les journées alternent entre gros travail et plus relax. Une fois par semaine nous allons à Alldays pour avoir du réseau téléphonique et un accès Internet. Et non, il n’y a ni électricité, ni réseau mobile, ni même eau chaude au camp. Les premiers jours sont difficiles car nous sommes habitués à notre confort européen mais on s’y fait très vite. Ce dépaysement nous permet, une fois rentrés chez nous, de vraiment apprécier la chance qu’on a de vivre où l’on vit. Régulièrement, nous allons aussi visiter d’autres parcs et réserves, nous offrant ainsi la chance d’approcher des animaux rares ou non présents dans la réserve, de découvrir une nature un peu différente ou un site spécial comme le point frontière entre le Botswana, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.


Tant au niveau acquisition de connaissances sur les animaux et la nature, qu’au niveau de l’enrichissement personnel au contact de personnes venant d’horizons totalement différents, cette expérience reste inoubliable pour qui a la chance de la vivre …

Ecovolontariat, Afrique du Sud par Félicie C

Ce témoignage reflète l'expérience strictement personnelle d'un volontaire sur un projet et une période de temps précise. Votre expérience pourra être différente, nos projets s'adaptant constamment aux besoins locaux et évoluant avec nos accomplissements. Les variations météorologiques dues aux saisons peuvent également avoir un impact important. Pour en savoir plus sur ce à quoi vous attendre dans le cadre de ce projet, merci de contacter nos équipes.

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