L'été dernier, je voulais faire quelque chose d'un peu différent, ne pas passer mon temps à paresser ou à faire défiler mon téléphone. J'avais envie de rafraîchir mon espagnol, de me faire de nouveaux amis et de contribuer à une cause utile.
Le chantier jeunes en écovolontariat dans les îles Galápagos, en Équateur, correspondait exactement à ce que je recherchais. J'allais pouvoir me détendre en compagnie d'otaries et de tortues géantes. De plus, c'est aux Galápagos que Darwin a élaboré sa théorie de l'évolution, ce qui en fait l'épicentre de l'une des découvertes scientifiques les plus importantes.
Je pourrais également aider la communauté locale et même obtenir un diplôme en volontariat international et conservation de la faune sauvage qui me donnerait des crédits universitaires. Cela semblait être une expérience extraordinaire.
Avant mon projet - Départ de Quito
Avant de me rendre aux Galápagos, j'ai passé une semaine à Quito, la capitale de l'Équateur, où j'ai vécu chez une famille équatorienne et suivi des cours d'espagnol pour améliorer mon niveau. Même si la maîtrise de l'espagnol n'était pas une condition requise pour être bénévole, je me suis dit que cela ne pouvait pas faire de mal.
C'était la première fois que je voyageais seul et j'étais ravi! Mes parents étaient sur un autre continent et je me sentais totalement libre, presque comme si j'avais 20 ans! Je n'étais même pas nerveux ni nostalgique, car je savais que mon école de langues à Quito et Projects Abroad avaient une grande expérience avec les adolescents et l’organisation de projets de volontariat.
Voici mes notes sur mon expérience de bénévolat aux Galápagos. Préparez-vous à des histoires incroyables!
1ère semaine - Écovolontariat
Dimanche : arrivée et rencontre des autres participants
Premier conseil : mieux vaut arriver tôt ! Même en ayant le vol le plus court, je suis arrivé trop tard pour avoir le choix du lit dans la chambre.
Nous sommes tous arrivés par avion sur l'île de San Cristobal depuis les quatre coins du monde. La plupart d'entre nous venions des États-Unis et du Royaume-Uni, mais il y avait aussi des gens sympas de la Barbade et d'autres régions d'Europe. J'étais le seul Suisse.
Nous avons reçu un accueil chaleureux de la part du chef de projet, qui nous a accueilli à l’aéroport puis conduit à notre hébergement, à quelques kilomètres de la ville. Il y avait une cuisine, un salon et quelques dortoirs, avec des guardiens en charge de la préparation des repas et de l’entretien des lieux.
Après avoir déposé mes affaires, je suis allé faire connaissance avec les 16 autres volontaires.
Plus tard dans l'après-midi, nous sommes allés à la plage et, pour la première fois de ma vie, j'ai vu des otaries aboyer, et se rouler dans le sable...
Lundi : premier jour de travail
Le lundi matin, on nous a confié d'énormes machettes pour couper des plantes otoy, qui constituent la principale source de nourriture des tortues géantes de l'île. Nous avons également éliminer les plantes envahissantes, comme les mûres, près de la Galapaguera, le centre de préservation des tortues.
J'étais tellement content de voir ma première tortue des Galápagos, les animaux qui ont aidé Charles Darwin à élaborer sa théorie de l'évolution. Après avoir remarqué que les tortues des différentes îles avaient des carapaces et des cous complètement différents, il avait conclu qu'elles provenaient toutes d'un ancêtre commun, mais qu'elles avaient évolué au fil du temps pour s’adapter à différents terrains et sources de nourriture sur chaque île.
Les tortues n'ont pas de dents, ce qui est incroyable! C'était tellement satisfaisant de les entendre mâcher les otoys que nous avions coupés pour elles avec leurs puissantes mâchoires. Seuls les bénévoles et les soigneurs du parc ont le droit de les nourrir. Apparemment, certains visiteurs reviennent même aux Galápagos juste pour faire du bénévolat après nous avoir vus nourrir les tortues!
Après un déjeuner typique composé de poisson ou de viande avec du riz, de l'avocat et des bananes plantains frites (miam!), nous avons passé l'après-midi à nettoyer l'une des plages.
Au programme : retirer du bois pourri, des bouteilles en verre et des déchets plastiques. C'était une tâche pénible, mais savoir que nous aidions la faune sauvage en valait la peine.
Mardi : nourir les tortues
Retour à la plantation d'otoys mardi avec manipulation de machette, cette fois pour éliminer les plantes envahissantes qui empêchaient les otoys de recevoir suffisamment de soleil. Notre mission est de veiller à ce que ces plantes puissent photosynthétiser correctement, afin que les tortues puissent recevoir tous les nutriments dont elles ont besoin.
Mercredi : nettoyage de plage, randonnée et temps libre
Le mercredi matin, nous avons passé cinq heures à nettoyer la plage et à faire une randonnée. Après avoir ramassé 40 kg de déchets plastiques, nous avons été récompensé avec du temps libre sur une plage isolée magnifique. Ça en valait vraiment la peine.
Jeudi : le temps des tortues et pizza
Jeudi, première chose à faire : couper plus d'otoys. Notre groupe de 16 personnes a été divisé en deux équipes de 8. Mon équipe a pu nourrir les tortues et nettoyer leurs bassins, ce qui était génial. L'autre équipe était elle chargée d’éliminer davantage de plantes et d'arbres envahissants.
Nous avons passé un après-midi tranquille, puis nous sommes allés manger une pizza en ville : la meilleure façon de célébrer la fin de notre première semaine de chantier.
Weekend !
Vendredi : visite d'un refuge pour chiens
Vendredi matin, nous nous sommes rendus dans un refuge pour chiens errants afin de promener les 16 chiens qui s'y trouvaient. Ils étaient tous contents d'avoir un peu d'attention et de pouvoir se défouler.
L'après-midi, nous avons reçu des informations sur notre excursion du weekend à l'île de Santa Cruz, qui est la principale capitale administrative des Galápagos. Ensuite, nous sommes allés manger une glace, avons fait nos valises et nous sommes couchés tôt.
Samedi : tour guidé des îles
Levés très tôt samedi matin pour prendre le ferry pour un trajet de deux heures. La traversée était très agréable grâce à une excellente connexion Wi-Fi et des sièges confortables. Arrivée à Santa Cruz à 9 h, pour une journée riche en aventures. Au programme : visite d’un beau sanctuaire de tortues et exploration d’un tunnel de lave.
Après un délicieux déjeuner, nous sommes allés au Centre de recherche Charles Darwin. J'ai été étonné quand ils nous ont expliqué comment ils pouvaient déterminer si un œuf de tortue allait donner naissance à un mâle ou à une femelle.
Nous avons terminé la journée en dégustant des sushis dans un restaurant japonais, avant de nous écrouler à notre auberge.
Dimanche : Tortuga Bay Beach
Le dimanche matin, nous avons visité Tortuga Bay Beach, l'une des plus belles plages des Galápagos. Après un déjeuner composé de soupe au fromage, de poulet, de riz et de légumes sautés, nous avons pris le ferry pour retourner à San Cristobal.
Au cours de notre deuxième semaine, nous avons fait à peu près les mêmes activités le matin que la première semaine, mais nos après-midis étaient complètement différents.
2ème semaine - Écovolontariat et développement communautaire
Lundi : rencontre avec les enfants
Après le déjeuner, nous avons passé du temps à jouer avec des enfants locaux qui étudiaient l'anglais. Ils étaient ravis d’être dehors plutôt qu’assis dans une salle de classe. Nous les avons invités à manger une glace, puis avons passé quelques heures à nous détendre en ville.
Mardi : début des rénovations
Nous avons commencé un nouveau projet, sur lequel nous allions travailler pendant le reste de la semaine. L’objectif ?
Embellir une maison abandonnée qui était délabrée en peignant une fresque sur son mur. Première étape : débroussailler toutes les mauvaises herbes qui recouvraient le mur.
Mercredi : l’entrée des artistes
L'une des bénévoles était douée en art. Elle a esquissé ce à quoi la fresque devrait ressembler, et nous avons tous donné nos idées. Nous savions désormais à quoi ressemblerait le résultat final.
Pour préparer la toile, nous avons du appliquer une couche de peinture blanche sur le mur avant de commencer la fresque.
Jeudi : lever du soleil sur les otaries et progression de la fresque
Levé avant l'aube pour observer les otaries : elles sont plus actives à ce moment de la journée car elles chassent la nuit. Nous nous sommes répartis en groupes de quatre pour les compter et noter leur sexe et leur âge. Cela aide les écologistes et soigneurs à suivre la population d'otaries et à les alerter en cas de problème.
L’après-midi, nous avons mélangé toutes les peintures pour obtenir les couleurs vives que nous voulions pour la fresque, puis nous avons commencé à peindre! Nous avons presque terminé la moitié de la fresque, elle était superbe! (Tout comme nos chaussures et nos vêtements!)
Vendredi : les adieux et touches finales
Dernier petit-déjeuner ensemble dans un restaurant de la ville. Il avait l'air chic, mais honnêtement, la nourriture n'était malheureusement pas terrible.
Dans l'après-midi, nous avons enfin terminé la fresque! Elle était réussie et la communauté en était ravie. Mission accomplie!
Nous avons terminé la journée par un barbecue d'adieu, beaucoup de rires et super ambiance. Le temps a filé à toute vitesse pendant ces deux semaines mais nous étions devenus très proches. Les adieux ont été difficiles, mais je savais que je resterais en contact avec certains de mes nouveaux amis.
En résumé
Je donne à ma première expérience de volontariat à l'étranger un 10 sur 10. Ma confiance en mon espagnol a augmenté. J'ai fait de belles rencontres, et surtout j'ai agit pour aider la planète.
De plus, je suis conquis par la beauté de l'Équateur et vais désormais suivre attentivement ce qui se passe dans ce pays. En plus, cette expérience rendra ma candidature plus intéressante pour les universités et le marché du travail plus tard.
Je recommande vivement le volontariat aux ados et cherche déjà où je pourrai faire du volontariat l'été prochain….
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Ce témoignage reflète l'expérience strictement personnelle d'un volontaire sur un projet et une période de temps précise. Votre expérience pourra être différente, nos projets s'adaptant constamment aux besoins locaux et évoluant avec nos accomplissements. Les variations météorologiques dues aux saisons peuvent également avoir un impact important. Pour en savoir plus sur ce à quoi vous attendre dans le cadre de ce projet, merci de contacter nos équipes.
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