Avant d'arriver au Cambodge je ne connaissais pas du tout l'histoire de ce pays. Le projet Khmer était parfait pour en apprendre plus sur toute cette merveilleuse culture. Ce n'est pas une mission de volontariat mais une façon agréable de découvrir le Cambodge.


Je suis donc arrivée à l'aéroport de Phnom Penh le soir vers 19h30. J'avais un peu peur car c'était la première fois que je voyageais dans un pays asiatique. Personne ne m'attendait à l'arrivée car mon vol a eu du retard, une heure de retard. J'ai donc appelé l'office Projects Abroad de Phnom Penh et ils sont arrivés en 10/15 minutes. En attendant je me disais « mais qu'est-ce que je fais au Cambodge! »


Ils sont arrivés et m'ont emmené dans la maison des volontaires. On m'a fait visiter l'endroit, la cuisine, les différents appartements, ma chambre. Il y a 4 appartements, ce sont des sortes de triplex avec deux ou trois chambres à chaque étage, je suis tombée dans une chambre avec salle de bain. Ma colocataire venait du Japon et était là depuis 2 mois et demi, j'ai eu de la chance de tomber sur une fille super sympa. Cette première nuit je me suis endormie avec le bruit de Cambodgiens chantant fort dans les pubs ou karaoké d'à côté, le klaxon des motos...


Le lendemain après midi, c'est le jour de mon introduction, j'ai visité la ville, Phnom Penh avec le responsable du projet Khmer, Sython. J'ai été avec lui pendant toute la durée de mon voyage. J'ai donc visité la ville en tuk-tuk! C'est très dépaysant, et je me suis rendue compte de l'incroyable circulation à Phnom Penh. Il y a des motos partout, des bicycles de tous les côtés. On m'a dit que 80% de la population dans la capitale conduit sans permis. Après la visite de la ville, direction l'office de Projects Abroad pour rencontrer le staff. J'ai reçu mon emploi du temps pour mes deux semaines au sein du projet Khmer.


Et le lendemain, pour ma première activité, j'ai eu droit à un cours de cuisine cambodgienne. Moi qui n'aime pas du tout la cuisine en France, je me suis vraiment régalée, et j'ai appris beaucoup de choses. Le chef était très marrant, et il nous expliquait bien les choses. Ça a duré toute la matinée jusqu'à 15 heures à peu près. On cuisinait, mangeait… cuisinait, mangeait, c'était délicieux … le paradis!


Le lendemain, après notre cours de cuisine, on a aidé Rath, la cuisinière de notre appartement à préparer le déjeuner pour tous les autres volontaires. On a cuisiné un "chicken curry" avec de la salade. C'était évidemment délicieux et les autres volontaires étaient vraiment contents. 


Concernant la nourriture au Cambodge, tous les repas sont servi avec du riz. Il faut s'y habituer car c'est comme ça là-bas. En rentrant en France, j'ai eu du mal à manger ou voir du riz tellement j'avais l'overdose. Dans certaines provinces, je mangeais du riz matin, midi et soir.


Je ne vais pas raconter toutes les activités que j'ai faites là bas, mais je peux vous dire que c'est une réelle immersion dans la vie, la culture des Cambodgiens. On a visité des musées qui racontent l'enfer qu'ils ont vécu sous le régime de Pol Pot et les Khmer rouges, c'est une histoire récente et réellement bouleversante.


On a visité la province de Siem Reap pendant 3 jours, les temples d'Angkor qui sont d'une beauté incroyable. On dormait dans l'office Projects Abroad avec les autres volontaires. On a vu aussi un village flottant et une fabrique de fils de soie dans cette même région. On est allé dans un village de poterie où on a pu apprendre ce métier avec une adorable femme cambodgienne, et on a fait du vélo aussi dans ce village, et j'ai même eu l'occasion de travailler 10 minutes dans une rizière avec la population locale.


Grâce à Sython notre guide, qui est originaire du Cambodge et de la région, on n’est pas perdu, et on est complètement, réellement immergé dans sa culture. On peut lui poser toutes sortes de questions, c'est une personne très ouverte qui peut même devenir un bon ami.


Pour ceux qui veulent faire le projet Khmer, je vous conseille de faire le mois entier, car moi je ne suis partie que deux semaines et j'ai raté les cours de danse des Apsara (danse classique cambodgienne), les cours de langues, les cours de fabrication de marionnettes, dormir et manger chez un habitant local, aller sur une île. Il y a tellement de choses intéressantes dans ce projet. 


Si vous faites une mission de volontariat au Cambodge, mission humanitaire ou autre, c'est vraiment un plus si vous faites le projet Khmer juste avant. Vous allez apprendre énormément et comprendre les personnes avec qui vous allez travailler.


Outre le projet en lui-même, j'ai passé de bons moments avec les autres volontaires, il y a énormément de choses à faire à Phnom Penh et aussi à Siem Reap (night market). Je suis notamment jalouse des séances de cinéma à 3 dollars avec des pop corn à 85 centimes! Les massages à 12 dollars! Ce n’est tellement pas cher là bas. Je me rappellerai aussi toujours de ces drivers de tuk-tuk qui ne veulent pas te conduire à 5 minutes parce que c'est trop loin, ou parce qu'ils ont la flemme. Les "Tuk tuk lady?", "A scarf lady?", "Money?" à répétition sur les marchés. La cuisinière Rath qui prend soin de nous et nous prépare tous les jours un bon repas.


Les au-revoir ont été un peu tristes avec mes colocs, j'avais vraiment envie de rester au Cambodge encore mais maintenant je sais que je retournerai dans ce pays, c'est sûr.

Johanna V au Cambodge

Ce témoignage reflète l'expérience strictement personnelle d'un volontaire sur un projet et une période de temps précise. Votre expérience pourra être différente, nos projets s'adaptant constamment aux besoins locaux et évoluant avec nos accomplissements. Les variations météorologiques dues aux saisons peuvent également avoir un impact important. Pour en savoir plus sur ce à quoi vous attendre dans le cadre de ce projet, merci de contacter nos équipes.

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